Pourquoi les marques doivent utiliser une approche « shift left »

Tour d’horizon de l’approche shift left

Tester tôt. Tester souvent. C’est le mantra que beaucoup d'équipes suivent aujourd’hui en intégrant leurs tests plus tôt dans votre SDLC - une pratique connue comme étant l’approche « shift left ».

Avoir une approche « shift left » revient à répondre à une logique de développement agile. Plus précisément, le testing agile consiste (entre autres) à opérer ce « glissement vers la gauche », un aspect absolument essentiel.
lancer des tests plus tôt dans le cycle de développement (ou bien « à gauche » sur la ligne du temps du projet). Cette approche vient en fait en réaction aux difficultés rencontrées par les entreprises ayant en place un système de retours plus traditionnel.

Alors, qu'est-ce qui caractérise justement un système traditionnel? Les options sont limitées. Dans ces situations, le travail est seulement partiellement testé pendant des mois, car les testeurs attendent que l’équipe de développement ait fini. Une fois le développement terminé, les testeurs sont confrontés à une bataille ardue et se retrouvent face à une quantité impensable de tests à réaliser. Les tests de régression en pâtissent le plus puisque les testeurs portent leur attention principalement sur les fonctionnalités les plus récentes du logiciel.


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Ne s’improvise pas testeur qui veut

Les entreprises n’ayant pas d'équipe QA dédiée sont particulièrement touchées par les bugs. Elles sont obligées de faire appel aux employés de tous les services de leur entreprise pour tester les logiciels. Développeurs, ingénieurs, responsables marketing et autres sont en fait détournés de leur travail pour se focaliser sur des projets pour lesquels ils ne sont pas nécessairement qualifiés.

C’est évidemment une situation menant au désastre.

Vous connaissez la suite : les anomalies échappent à ces testeurs ponctuels, et les clients se demandent pourquoi ils trouvent des bugs dès la publication. Les clients peuvent même abandonner le produit immédiatement à cause d’une mauvaise expérience avec une appli ou autre. Sans les ressources adéquates, le temps nécessaire, ou l’organisation pour réellement répondre aux besoins de tests, les marques limitent les chances de succès de leur produit digital.

Les difficultés à tester existent dans tous types de secteurs et d’entreprises, mais ne sont pas l'apanage des grands groupes aux approches traditionnelles seulement. Ces difficultés sont également fréquentes dans les entreprises émergentes. Les startups n’ont pas toujours un budget ou un volume de publications suffisants pour embaucher une équipe de QA spécialisée et mener à bien des cycles de tests de manière régulière.

Le « shift left » pour remédier aux difficultés à tester

La solution pour les entreprises qui cherchent à améliorer leur efficacité et à accélérer le temps de mise sur le marché est d’opter pour une méthode plus agile en introduisant donc les tests plus tôt dans le cycle de développement du logiciel. Plus les tests sont introduits tôt, plus les équipes de développement peuvent recevoir un retour rapide.

Cependant, les entreprises doivent cocher certaines cases avant de se lancer à corps perdu dans l’approche « shift left ».

Tout d’abord, il leur faut un plan d’action. Elles doivent réaliser des cycles de sprint avec des produits digitaux d’un certain niveau de qualité à tester chaque deux ou trois semaines. Le périmètre de test doit avoir été correctement défini, et la partie à tester doit avoir impacté une partie considérable du produit dans un cycle de sprint pour que la phase de test soit réellement rentable.

Ensuite (et c’est le plus important), les marques doivent s’entourer de testeurs spécialisés - et ne pas seulement compter sur les employés travaillant dans d’autres services pour réaliser ses tests. Une entreprise ne peut pas systématiquement détourner des membres de l’équipe des tâches essentielles de leur travail quotidien pour leur faire tester un logiciel. Une telle organisation devient rapidement hors de contrôle et rend l’entreprise moins productive, sans pour autant que tous les bugs ne soient découverts. Sans parler des problèmes évidents de biais et de manque d'objectivité.

Ceci n'est qu'une partie infime des éléments à prendre en compte quand on veut se lancer dans le shift left. Pour résumer: ne faites pas du shift left « juste pour faire du shift left », mais posez-vous les bonnes questions. La rationalisation des coûts et l’efficacité font partie des souhaits principaux de toutes les entreprises, encore faut-il implémenter la méthode de manière correcte.

Afin de comprendre de façon concrète en quoi consiste une approche « shift left », n'hésitez pas à visionner l'enregistrement de notre webinar avec Frichti pour comprendre comment la startup parisienne teste de façon fréquente :

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Dean Vittum
Consultant Senior en solutions techniques chez Applause
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